Les pompes à chaleur

Les pompes à chaleur connaissent un franc succès avec des ventes qui ont explosé au cours des dix dernières années. Cela s’explique d’une part car les PAC utilisent de l’électricité qui est une énergie facilement disponible et sans nécessité de stockage. D’autre part, elles constituent le seul chauffage capable de restituer plus d’énergie qu’il n’en consomme. Mais cela n’en fait pas pour autant un système « magique » et adapté à toutes les situations. Voici un guide pour peser le pour et le contre de cette technologie séduisante mais qui n’est pas exempte de défauts.

pompe à chaleur

Les différents types de pompes à chaleur

Toutes les pompes à chaleur fonctionnent sur le même principe. Elles prélèvent de la chaleur dans l’environnement (source froide) puis augmentent sa température pour la restituer dans le logement (source chaude).

Pompes à chaleur aérothermiques : air-air et air-eau

On distingue d’abord les PAC dites « aérothermiques » qui captent de la chaleur dans l’air extérieur. Dans le cas d’une pompe à chaleur air-air, la chaleur est distribuée à l’intérieur par convection forcée (air chaud soufflé dans le logement).

pompe à chaleur aérothermique

Dans le cas d’une pompe à chaleur air-eau, la chaleur est distribuée par le réseau de chauffage central (plancher chauffant ou radiateurs à eau). Elle peut aussi contribuer au chauffage de l’eau chaude sanitaire avec un appoint électrique.

Pompes à chaleur géothermiques

On trouve aussi des pompes à chaleur dites « géothermiques » qui puisent la chaleur de la terre (dans le sol ou dans l’eau d’une nappe phréatique) pour la transmettre au réseau de chauffage central. Les capteurs peuvent être horizontaux (tubes enterrés entre 60 et 120 cm de profondeur sur une grande surface) ou verticaux (forage compact entre 50 et 150 m de profondeur).

PAC géothermiques

Captage horizontal / Captage vertical / Captage sur eau de nappe (Schémas : Ademe)

Les PAC géothermiques sont capables d’assurer le chauffage de l’eau chaude sanitaire sans appoint.

Fonctionnement des pompes à chaleur

Installées dans de bonnes conditions, les pompes à chaleur sont capables de produire plus d’énergie qu’elles n’en consomment. Cela s’explique car une part de l’énergie est prise « gratuitement » dans l’environnement. Le rôle de la PAC est alors de bonifier cette chaleur pour la rendre adaptée au chauffage du logement et pour ce faire, elle consomme de l’électricité.

Pour élever la température entre la source froide (l’environnement) et la source chaude (la maison), la PAC utilise un fluide frigorigène. Celui-ci va être alternativement évaporé et condensé dans un circuit fermé. Voilà comment cela se passe en détails :

1. Evaporateur : Le fluide se vaporise sous l’effet de la chaleur de l’environnement (air ou terre).

2. Compresseur : La pression du fluide augmente ce qui élève sa température.

fonctionnement pompe à chaleur

3. Condenseur : Le fluide se condense. L’énergie libérée est cédée à la maison.

4. Détendeur : La pression du liquide diminue et sa température s'abaisse.

C’est principalement au niveau du compresseur que la PAC consomme de l’électricité. Mais en définitive, elle produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme, c’est tout l’intérêt du système.

Performances des pompes à chaleur

Le fait que la PAC soit capable de produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme est un élément marketing très puissant et il n’est pas rare de croiser des phrases du type « Réalisez jusqu’à 80% d’économies d’énergie ! ». En pratique, les choses sont évidemment beaucoup plus nuancées. Voici quelques éléments pour mieux comprendre.

Coefficient de performance ou COP : Le COP traduit l’efficacité de la pompe à chaleur. Ainsi, un COP de 4 signifie que la pompe à chaleur produit 4 kW pour 1 kW consommé soit 75% « d’énergie gratuite ». Mais prudence, car le COP est souvent donné pour une température de 7°C et ne traduit pas les performances réelles. L’institut Négawatt estime d’ailleurs que le COP « réel » vaut environ la moitié du COP « théorique ».

Coefficient de performance pompe à chaleur

Illustration d’un COP de 4 avec une PAC air-eau

Coefficient de performance saisonnier ou SCOP : Vous trouverez aussi l’acronyme SCOP qui est un COP donné sur une saison. Mais encore une fois, le SCOP ne traduit pas les performances réelles. Il faut retenir que tous ces indicateurs sont utiles seulement pour comparer les produits entre eux.

Mais alors, comment savoir si une pompe à chaleur sera efficace ? En pratique, les performances dépendent principalement de deux critères :

Environnement (source froide) : C’est assez logique, plus la PAC capte de la chaleur dans l’environnement, moins elle a besoin d’élever sa température pour chauffer le logement. En conséquence, on peut affirmer que les pompes aérothermiques (qui prélèvent de la chaleur dans l’air extérieur) seront moins performantes en zone H1 où le climat est rigoureux.

Performances des pompes à chaleur

On évitera les PAC air-air et air-eau en zone H1.

A l’inverse, les pompes à chaleur géothermiques sont adaptées partout car la température de la terre, même à faible profondeur, est plus constante que celle de l’air (autour de 12°C).

Emetteurs de chaleur (source chaude) : Le raisonnement est le même à l’autre bout de la chaine. Plus le chauffage fonctionne à basse température, plus la PAC sera performante. Ainsi, une PAC sera bien plus efficace si elle alimente un plancher chauffant (35°C) plutôt qu’un ventilo-convecteur (60°C).

A retenir : On peut retenir que les PAC air-air constituent le système le moins performant tandis que les PAC géothermiques offrent la meilleure efficacité. Voici un tableau de synthèse :


SystèmeCOP réel
Radiateur électrique1
PAC air-air2 à 2.5
PAC air-eau2.5 à 3
PAC géothermique> 4

Concrètement, si on remplace des radiateurs électriques (COP de 1) par une PAC air-air (COP de 2), on divise par 2 ses consommations d’énergie et sa facture énergétique.

Dimensionnement des pompes à chaleur

Vous l’aurez compris, les performances des pompes à chaleur sont météo-sensibles, surtout pour les modèles aérothermiques. Cela fait que la puissance nominale des PAC diminue avec le froid. Par exemple, une pompe à chaleur air-eau qui affiche une puissance maximale de 10 kW à 7°C ne pourra délivrer que 7.4 kW à -7°C (-26%). Dans ce contexte, le bon dimensionnement des PAC est primordial.

En cas de sous-dimensionnement : Le risque est que logement ne soit pas suffisamment chauffé et que les occupants aient froids quand les températures extérieures sont trop basses.

installation pompe à chaleur

Installation d’une PAC air-eau sur plancher chauffant de 10 kW dans une maison de 160 m² en Aveyron (Ets Puech Associés)

En cas de sur-dimensionnement : Le coût de l’installation sera plus élevé (grosse puissance) et la PAC risque de réaliser des cycles « marche-arrêt » trop fréquents et d’user prématurément le compresseur.

Etude thermique : Une étude thermique par un professionnel est donc impérative. Elle devra prendre en compte le lieu d’habitation (climat, altitude), les caractéristiques thermiques de la maison (isolation, déperditions, volume à chauffer) et des émetteurs de chaleur. Les certifications suivantes vous orienteront vers des professionnels qualifiés.

qualification pompe à chaleur geothermique

Pensez toujours à vérifier l’ancienneté d’une entreprise ainsi que ces références.

Confort obtenu grâce aux pompes à chaleur

En hiver : Les PAC air-eau et géothermiques qui utilisent le réseau de chauffage central offrent un bon niveau de confort. Le plancher chauffant notamment est très agréable car il fournit une chaleur proche de celle de l’air (35°C) sans aucun appareil visible. Il est toutefois difficile à installer en rénovation. Les radiateurs à eau sont aussi plutôt confortables avec un bon équilibre entre la convection (chauffage de l’air) et le rayonnement (chauffage des corps et des parois).

Confort pompe à chaleur

Le plancher chauffant offre un bien meilleur confort qu’un ventilo-convecteur

A l’inverse, les PAC air-air soufflent de l’air chaud par des ventilo-convecteurs. Il n’y a pas de part de rayonnement dans ces émetteurs de chaleur ce qui fait que le confort perçu est moyen.

En été : Les PAC air-eau et géothermiques peuvent assurer une fonction de rafraichissement en faisant circuler de l’eau froide au niveau du plancher chauffant (abaissement de 3 à 4°C mais difficile à contrôler).

pompe à chaleur mode froid

Un PAC air-air en mode « froid » permet une bonne régulation en été

A l’inverse, les PAC air-air réversibles sont capables de rejeter la chaleur du logement à l’extérieur. On parle souvent de climatiseur réversible dans ce cas. La température est bien maîtrisée.

Bruit des pompes à chaleur

L’unité extérieure des pompes à chaleur aérothermiques peut s’avérer bruyante à la fois pour les habitants mais aussi pour le voisinage ce qui peut occasionner des tensions. Ce point n’est donc pas à négliger et on peut citer quelques « règles de bonne conduite » indiquées par l’AFPAC (Association Française pour la Pompe à Chaleur). On veillera notamment à placer l’unité extérieure loin des fenêtres, sur un support désolidarisé de la maison, avec une ventilation qui n’est pas orientée vers le voisinage.

installation pompe à chaleur air-air

Recommandations (AFPAC) – Mur anti bruit (Fermisol)

Un mur antibruit doit être envisagé si les conditions ne sont pas satisfaisantes. Dans tous les cas, il est préférable d’évoquer le sujet en amont avec ses voisins pour éviter toute incompréhension.

Aspects pratiques des pompes à chaleur

Entretien quotidien : Au quotidien, les PAC ne requièrent quasiment pas d’entretien ce qui en fait un chauffage adapté aux seniors d’autant qu’aucune manutention n’est requise lors du fonctionnement (à la différence de certains chauffages au bois). Pour les modèles aérothermiques, un dépoussiérage régulier de l’unité extérieure suffit. Les unités intérieures des pompes à chaleur air-air nécessitent un nettoyage régulier des filtres.

entretien pompe à chaleur air air

Entretien exceptionnel : Un entretien exceptionnel reste obligatoire tous les 2 ans. Le professionnel réalise un nettoyage approfondi et s’assure de la bonne étanchéité du fluide frigorigène. Comptez environ 200€ pour cette prestation.

Fiabilité : La fiabilité constitue clairement le point faible des pompes à chaleur. Une étude de l’Agence Qualité Construction pointe des composants « relativement fragiles » et « pas réparables » pour la plupart d’entre eux. Cela induit des coûts de maintenance importants car il faut parfois changer tout un sous-module, voire la PAC en entier en cas de dysfonctionnements.

entretien pompe à chaleur

Les pannes peuvent également être aggravées par une installation incorrecte (une unité extérieure installée dans un vide sanitaire et qui ne peut pas se refroidir correctement par exemple) ou par un mauvais dimensionnement (sur-sollicitation du compresseur).

Notons toutefois que les pompes à chaleur géothermiques restent des systèmes plus simples (pas de nécessité d’un système de dégivrage par exemple comme les températures sont toujours positives).

Garantie : La garantie standard des PAC est de 2 ans. Le fabricant propose parfois une extension de garantie sur le compresseur, point faible de l’installation. Souvent, ces extensions de garantie sont corrélées à un contrat d’entretien. Prenez toujours le temps de lire les petites lignes car les garanties optionnelles ne comprennent souvent que les pièces (main d’œuvre et déplacement à votre charge).

Bilan environnemental des pompes à chaleur

Intérêt environnemental : Comme les PAC utilisent de l’électricité (dont le caractère renouvelable dépend du mode de production), on peut légitimement se demander si elles présentent un intérêt environnemental. En France, on considère qu’il faut produire 2,3 kWh (principalement au niveau des centrales) pour consommer 1 kWh (dans la maison).

pompe à chaleur bilan environnemental

Une PAC a donc un avantage environnemental si son COP moyen est de 2,3. Ce sera le cas pour les modèles air-eau installés dans de bonnes conditions et pour les PAC géothermiques. C’est moins évident pour les pompes à chaleur air-air qui sont moins performantes. Mais en remplacement d’un chauffage électrique (comme c’est souvent le cas), la plus-value est réelle car on divise par 2 sa consommation d’énergie.

Quid des gaz à effets de serre ? Les pompes à chaleur utilisent un fluide frigorigène. Celui-ci circule en circuit fermé mais est dangereux pour l’environnement en cas de fuites, d’où l’importance d’un entretien professionnel. L’institut Negawatt les estime à 2% par an et 5% en fin de vie. Le danger vient du fait que les fluides ont un haut Pouvoir de Réchauffement Global (PRG). Voici quelques exemples :

FluidePRGExemple
CO21Concrètement, cela signifie
qu’1 kg de R410a rejeté a le même
pouvoir de réchauffement que 2088 kg de Co2.
Les fluides avec un PRG > 750 seront interdits
dès 2025 (réglementation européenne).
R2903
R32675
R134a1430
R410a2088

On privilégiera donc toujours le fluide avec le PRG le plus bas. On trouve désormais facilement des PAC utilisant du R32 plutôt que du R410a dont le PRG est trois fois plus élevé.

Quelle quantité de fluides dans les PAC ? La quantité de fluide dépend de la technologie de la pompe à chaleur. On distingue les appareils à détente directe, mixtes et à fluides intermédiaires :

TypeA détente directeMixteA fluides intermédiaires
PrincipeLe fluide frigorigène circule à la fois dans les capteurs et dans le chauffage.Le fluide frigorigène circule dans les capteurs mais pas dans le chauffage.De l’eau glycolée circule dans les capteurs et le chauffage. La quantité de fluide est restreinte à son minimum.
QuantitéElevéeMoyenneFaible
ExemplePAC air-airPAC air-eauPAC géothermique eau glycolée-eau

Est-ce écologique au final ? Oui, l’institut Négawatt a calculé qu’une PAC avec un COP moyen de 2.5 et utilisant du fluide R410a émettait environ 4 fois moins de CO2 qu’une chaudière gaz. Il y a donc bien un intérêt par rapport aux énergies fossiles. Les appareils au bois comme les poêles à granulés ou les chaudières à granulés restent les plus écologiques mais ne sont pas forcément adaptés à tous les publics.

Prix des pompes à chaleur

PAC air-air : Une pompe à chaleur air-air installée par un professionnel coûte entre 5 000 et 10 000€ selon la puissance requise. Il s’agit du système le moins onéreux mais comme c’est aussi le moins performant, il n’est pas éligible aux aides de l’Etat pour les PAC concernant les maisons existantes. Au final, le reste à charge sera donc plus important que pour les autres systèmes.

PAC air-eau : Le prix moyen est d’environ 15 000€ avec un reste à charge entre 6 500 et 12 500€ TTC en prenant en compte les aides financières.

captage pompe à chaleur géothermique

Les PAC géothermiques sont très performantes mais plus coûteuses.

PAC géothermique : On compte environ 15 000€ pour une pompe à chaleur géothermique avec des capteurs horizontaux et plutôt 20 000€ pour un modèle avec des capteurs verticaux. Le reste à charge se situe entre 6 500€ et 18 000€ selon vos revenus.

Mise en concurrence et calcul des primes : Pour obtenir le « juste prix » pour votre installation, il est important de comparer les offres de plusieurs installateurs et de calculer le montant de vos primes.

Pour cela, Conseils Thermiques s'associe à plusieurs partenaires afin de vous mettre en relation avec des artisans locaux certifiés RGE. Vous pourrez ainsi étudier plusieurs propositions techniques et commerciales gratuitement et sans engagement.

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Ces travaux de rénovation énergétique donnent droit à des subventions (prime énergie). Si vous avez déjà un devis (non signé), vous pouvez encore y prétendre.

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A noter : Paradoxalement, les ventes de PAC sont inversement proportionnelles à leurs performances ! En effet, les modèles air-air dominent largement le marché (80% des ventes selon Uniclima) avec les appareils air-eau (19.5%) quand les PAC géothermiques restent marginales (moins de 1% des ventes). Cela s’explique car les PAC air-air restent plus faciles à installer, y compris par un bon bricoleur.

Comparatif des pompes à chaleur

Pour terminer ce tour d’horizon, voici un comparatif des différentes technologies de pompes à chaleur. Elles ont toutes l’avantage de fonctionner à l’électricité, une énergie disponible facilement et sans stockage. En contrepartie, un abonnement électrique doit être pris en conséquence car l'appel de puissance au démarrage de la pompe à chaleur est important.

Air-airAir-eauGéothermique
Émetteur chaleurVentilo-convecteurRadiateurs à eau, plancher chauffant, eau chaude sanitaire
Confort en hiverMoyenBon à très bon
Confort en étéClimatisation possibleRafraichissement sur plancher chauffant
Cop moyen2 à 2.52.5 à 3> 4
Entretien régulierLimitéTrès limitéInexistant
EnvironnementPlus-value par rapport
aux radiateurs électriques
Plus-value par rapport aux chaudières gaz et fioul
FiabilitéFragilité des composants électroniques
Pas de compatibilité entre constructeurs
Prix achat5 000 à 10 000€15 000€20 000€
Aides financièresAides privées uniquementAides publiques et privées
AlternativesPoêle à granulés
Poêle à bois
Chaudière gaz
Chaudière à granulés
AvantagesPerformant si hiver doux
Conso. divisées par 2
Climatisation en été
Installation facile
Performant si hiver doux
+ plancher chauffant
Compatible chauff. existants
Confort en hiver
Rafraichissement possible
Système le plus performant
Adapté à toutes les régions
Compatible chauff. existants
Pas d’énergie d’appoint requise
Rafraichissement quasi gratuit
InconvénientsInadapté au climat froid
Confort moyen en hiver
Conso élec. en été (clim)
Fluide frigo. dangereux
Appoint élec. nécessaire
Bruit de l’unité extérieure
Inadapté au climat froid et
radiateurs haute temp.
Conso élec. en été (clim)
Fluide frigo. dangereux
Appoint élec. nécessaire
Bruit de l’unité extérieure
Nécessité d’un jardin
Installation complexe (forage)
Peu d’entreprises spécialisées
Système coûteux
Fluide frigo. dangereux

Vidéo : quel chauffage choisir ?




Conclusion : Un chauffage intéressant mais pas dans toutes les configurations

Les pompes à chaleur constituent une bonne alternative aux radiateurs électriques (pour les modèles air-air) et aux chaudières gaz à condensation (pour les appareils air-eau et géothermiques). Elles présentent en effet un intérêt environnemental et un plus faible coût d’utilisation. Cependant, elles sont souvent moins fiables, plus difficilement réparables et plus chères à l’achat. On pourra retenir que :

Si vous ne savez pas quel chauffage choisir, consultez nos comparatifs « PAC air-air ou poêle à granulés » et « PAC air-eau ou chaudière à granulés ».

A noter également que les pompes à chaleur sont de plus en plus utilisées pour produire de l'eau chaude sanitaire avec les ballons d'eau chaude thermodynamiques.

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#104 - yulbrunner - 04 Mai 2024

Bonjour, j'habite en zone H1 (Haute-Corrèze). J'envisage l'installation d'une PAC air-air mono split dans la pièce principale 35m2 pour compléter/remplacer à terme la corvée de bois de mon insert. Pour contrer le phénomène des t° extérieures, est-il envisageable de mettre le groupe extérieur dans mon garage enterré (t° 8 en hiver à 20 en été) de manière à optimiser son fonctionnement en hiver ? Indépendamment de ce projet, je prévois une ventilation naturelle de mon garage. Pour info, actuellement il existe une prime CEE de l'ordre de 190€ pour un devis autour de 2200€, entreprise RGE obligatoire. Cordialement

#103 - Navarre - 31 Mars 2024

Bonjour à tous


Nous habitons une longère de 145 m2 en zone H1 (seine et marne) murs 50cm froids, fenêtres bois simple vitrage, isolation sommaire des combles, en bref une passoire thermique finalement classée F par une étude récente (rénovateurs globale), alors qu’on l’a achetée affichée classée D. Chauffage au gaz par une 38kw un peu ancienne sans condensation, un poêle fermé haut rendement de 7kw dans le salon, 12 radiateurs fonte. Consommation (énergie primaire) calculée de 372 kWh/m2/an par cette étude. 
Nous avions précédemment un dimensionnement OKOFEN qui nous indiquait 12Kw de déperdition, un autre chez Frisquet à 23,9kw (temp de base -7) pour une Pac hybride donc on ne comprend pas grand chose. 

Factures d’environ 700 €/mois pour le gaz, donc nous avons monté un dossier rénovation globale (Accompagnateur Rénov) en cours, et le scénario envisagé est l’isolation extérieure du mur nord (côté jardin, qui a le moins de fenêtres), isolation soufflage dans les combles perdus, changement de toutes les menuiseries pour double vitrage, VMC et changement de la chaudière. 
Un scénario plus ambitieux existe (isolation extérieure de tous les murs) mais nous n’en aurons pas les moyens et cela défigurerait complètement la maison. Isolation intérieure impossible vu notre configuration. 

Se pose la question du mode de chauffage. J’étais séduit par la chaudière bûche ou bûche/pellets sur lesquels je me suis beaucoup renseigné (en partie grâce à Conseils Thermiques), mais dans les scénarios retravaillés, la PAC air/eau nous ferait monter le DPE de F à C, alors que la bûche de F à D seulement. Il est indiqué un « gain énergétique » de 30% avec la PAC, et de 8% seulement avec la buche. Je ne comprends pas trop ces écarts.

Car c’est bien de sauter trois classements dans le DPE, mais ce que j’ai lu jusqu’ici de l’efficacité des PAC dans les bâtiments anciens pas « parfaitement » isolés n’est pas très encourageant. Or le scénario envisagé n’est pas une « isolation » à 100%, puisque nous n’isoleront pas tous les murs mais que le mur nord, pas d’isolation au sol non plus. 

Quid également de la conso électrique dans notre cas avec une PAC, j’ai lu aussi pas mal de déboires pour les factures EDF. Bref.

PS : un devis que j’avais fait il y a un an, donc bien avant l’étude d’aujourd’hui nous proposait une PAC haute température de 10kw… perplexe. 

Désolé pour le pavé, merci à vous ! Et bon dimanche !

#102 - Muss - 29 Février 2024

Bonjour l’équipe,
Je m’apprête à placer une pac sur une construction de maison. Est-il mieux de placer la pac au sol ou contre le mur avec un système d’équerre ? Pensez vous qu’il est interessant de placer la pac sur un muret separant une foret de ma maison ?
Merci pour votre retour.
Belle journée

#101 - Xavier (admin) - 15 Novembre 2023

Bonjour Papy32,

L'eau dont il est question dans une PAC air-eau est l'eau de votre circuit de chauffage. Il s'agit de l'eau du réseau qui ne peut pas être substituée.

A bientôt

#100 - papy32 - 15 Novembre 2023

Bonjour, peux t-on utiliser l'eau de la piscine dans un système air-eau, ou celle d'un puit?
Cordialement J.V.

#99 - nicole47 - 20 Septembre 2023

Bonjour, mon bailleur a pour projet de réhabilitation qui vise à améliorer et moderniser nos logements construit en 1970 avec une pompe à chaleur serait bénéficiable , nous sommes chauffé avec des radiateurs électrique Merci

#98 - frach - 16 Juin 2023

bonjour,
svp, comment faire une rapport DAO pour les pompes a chaleur
qui peut me faire un plaisir et m'envoyer un exemple

#97 - Xavier (admin) - 11 Avril 2023

Bonjour Michael,

Le choix d'une PAC doit aussi se faire par rapport à votre zone géographique car les performances des modèles aérothermiques varient selon la température extérieure. Autrement dit, en zone H1 (hivers rudes) on déconseille plutôt ce type d'appareils en première intention.

Vous trouverez un comparatif entre la PAC air-air et le poêle à granulé à cette adresse. Il devrait vous aider à faire l'arbitrage :
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-granule-ou-pompe-chaleur.php

Concernant la rentabilité, il faut noter que la PAC divise par 2 la facture d'électricité par rapport à une solution "tout électrique" (rendement 2 fois meilleur). En revanche, aucune aide publique n'est mobilisable.

A l'inverse, le poêle mixte bénéficie de subventions.

A bientôt

#96 - Michael - 09 Avril 2023

Bonjour,

Je suis dans un casse tête actuellement sur la nécessité d’installer une PAC.

Sur une maison de 130m2 pour 5 personnes ayant une isolation par l’extérieur, une isolation de la toiture par l’intérieur, des menuiserie performante double vitrage, une ventilation hygroreglable, par contre orientée principalement nord avec des baies vitrées assez larges, je suis partagé entre installer une PAC et un poele hybrid ainsi que des radiateurs électriques d’appoint.
Le poêle chauffera les parties communes (salon, salle à manger, cuisine ouverte, mezzanine au 1er étage via des conduits)
Les radiateurs électriques seront utilisés dans les chambres et salles de bain.
Je me pose la question de savoir si ma consommation sera importante compte tenu de l’ensemble des matériaux mis en place et surtout la rentabilité de cette PAC.
Pourriez vous m’orienter?

En vous remerciant
Cdt

#95 - Xavier (admin) - 05 Décembre 2022

Bonjour Benja,

On se situe (hélas) sur une durée de vie un peu "type" (et souvent inférieure aux chaudières de cette génération).

En termes d'alternatives, il n'y a pas beaucoup de solutions "air" disponibles :

- Poêle à bûches : Très fiable, très écologique mais... très contraignant. Ca parait un bon choix pour un usage intermittent.
- Poêle à granulés : Beaucoup plus pratique à l'usage mais moins fiable.
- radiateurs électriques : Pratiques ponctuellement, mais chers à l'utilisation.

Voir ces articles comparatifs :
https://conseils-thermiques.org/contenu/pompe-a-chaleur-ou-radiateur-electrique.php
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-granule-ou-pompe-chaleur.php
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-granule-ou-radiateur-electrique.php
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-bois-ou-granule.php

A bientôt

#94 - Benja - 03 Décembre 2022

PAC Diakin air-air de plus de 15 ans. Carte mère morte et introuvable sur le marché. Nécessite de remplacer toute l’installation ! Maison de 6 pièces, donc un budget minimum d’environ 8/9000€ pour un modèle Diakin ( les conduits internes étant gardés). Habitation secondaire, donc utilisée WE et quelques vacances ( région Perche). Un peu perdu dans le choix d’un mode de chauffage alternatif plus adapté ! A l’aide ????

#93 - Xavier (admin) - 18 Mai 2022

Bonjour Tokhay,

Nous n'avons pas de retour sur ce modèle en particulier mais développer un produit avec un nouveau fluide prend du temps (Negawatt parle de 10 ans dans sa note). Je pense qu'un grand fabricant comme Saunier Duval fait les choses bien. Le SCOP est en tout cas aussi bien qu'ailleurs et ce chauffage sera bien plus écologique qu'une chaudière à énergie fossile. (l'idéal reste bien sûr d'isoler le plus possible son logement).

https://negawatt.org/IMG/pdf/fiche_pac.pdf

A bientôt

#92 - Tokhay - 17 Mai 2022

Bonjour Xavier,

Merci pour cette réponse très instructive, j'irai consulter les liens donnés dès que possible. Vous semblez sous-entendre dans votre réponse que le R290 donne de belles promesses, en tout cas du point de vue marketing, mais savez-vous si ce gaz est réellement performant ?
Je suis sur le point de signer pour une PAC HT Saunier Duval au R290 et ce gaz a été un des arguments de choix, j'espère avoir fait le bon !

Par ailleurs, merci énormément pour votre site qui est très complet et apporte beaucoup d'informations précieuses.

Merci

#91 - Xavier (admin) - 17 Mai 2022

Bonjour Tokhay,

Effectivement, on trouve différentes valeurs pour le PRG du propane. Le dernier rapport du GIEC (Climate Change 09/08/2021 -Physical Science Fundamentals Report) a publié pour la première fois des valeurs "officielles".
https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WGI_Chapter_07_Supplementary_Material.pdf

Voici quelques exemples de PRG à 100 ans :
R134a : 1530
R32 : 771
R290 (propane) : 0.02

On voit que les gaz R134a (1430) et R32 (675) ont été réévalué à la hausse. Alors que le R290 a été grandement revu à la baisse. Je ne saurais pas vous dire pourquoi.

Le lobbying s'empare logiquement de la nouvelle pour vanter le R290. En gros "les appareils au R290 sont même meilleurs que ceux fonctionnant au CO2 qui a pourtant un PRG de 1". Voir ce site :
https://fr.aht.at/lowest-gwp-on-the-market-2/

A l'inverse, pour le R32 qui passe la barre réglementaire du PRG 750, il ne devrait plus pouvoir être utilisé en 2025.

A bientôt

#90 - Tokhay - 13 Mai 2022

Bonjour,
En faisant plusieurs recherches, je tombe régulièrement sur un PRG ou un PRP de 20 pour le R290, au lieu de 3 comme vous l'indiquez.
Est-ce une coquille ?
Merci

#89 - Katia - 24 Mars 2022

Bonjour, J’aimerais vous interviewer sur ce sujet. Serait-il possible de se contacter ? Merci ! Cordialement, Katia, journaliste

#88 - Pierre - 16 Novembre 2021

Bonjour,
Dommage que votre site ne parle pas de ce sujet "Les climatiseurs mobiles"
Le document de l'ADEME était accessible après juin 2021, une information intéressant sur la réglementation qui limite la température de rafraîchissement à 26 °C.
Dans cette phrase il manque un mot pour la compréhension *monoblocs*
"Les climatiseurs mobiles *monoblocs* sont les systèmes les plus vendus actuellement (ils représentent 80% des ventes de climatiseurs mobiles) avec une progression de 8% par an depuis plus de 10 ans."
Cordialement.

#87 - Xavier (admin) - 09 Novembre 2021

Bonjour Pierre,

Ces systèmes sont effectivement un non sens écologiques. Je vous cite les propos de l'Ademe dans son guide : "chaud dehors, froid dedans" :

"Les climatiseurs mobiles monoblocs sont faciles à installer, et transportables d'une pièce à l’autre. Peu coûteux, ils sont peu puissants et bruyants. Ils doivent être installés à proximité d'une ouverture pour laisser passer le tuyau d'évacuation (généralement une fenêtre entrebâillée) qui laisse entrer l'air
chaud. Ce système n'est donc pas très efficace.

Ces systèmes mobiles sont les moins coûteux et ne nécessitent pas d’installation spécifique, ce sont aussi les moins fiables, les moins performants et les plus énergivores. Souvent achetés dans l’urgence lors d’une vague de chaleur, ils ne répondent pas de façon satisfaisante aux conditions particulières de votre
logement. Les climatiseurs mobiles sont les systèmes les plus vendus actuellement (ils représentent 80% des ventes de climatiseurs mobiles) avec une progression de 8% par an depuis plus de 10 ans."

A bientôt

#86 - Pierre - 07 Novembre 2021

Bonjour,
Je ne trouve pas de conseils sur les climatiseurs monobloc mobile ?
Pourtant on les trouvent en vente chaque été.
Je regrette mon achat en juin 2020, il n'est pas plus efficace que de simples ventilateurs.
Ces climatiseurs mobiles froid seul devraient être interdit à la vente et ils représentent "un non sens écologique".
Qu'en pensez vous ?

#85 - Xavier (admin) - 30 Août 2021

Bonjour celine,

Oui, une chaudière à granulés peut bien alimenter un plancher chauffant basse température et des radiateurs. Il faudra juste changer la PAC (et prévoir plus de place pour le stockage des granulés).

Le modèle Easypell n'est pas à condensation (la vapeur contenue dans les fumées n'est pas exploitée pour gagner en rendement). Il faut faire chiffrer ce modèle plus basique par rapport à une chaudière type ÖkoFEN Condens (plus coûteuse) par exemple pour voir quel produit est le plus intéressant.

Plus d'infos ici sur ces produits :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-easypell.php
https://conseils-thermiques.org/contenu/avis-chaudiere-granule-okofen-condens.php

Et sur les chaudières à granulés en général :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule.php

A bientôt

#84 - celine - 28 Août 2021

Bonjour
Nous avons une PAC (airpac) mais la carte eprom a dysfonctionné au bout de 11 ans et nous oblige maintenant à remplacer la totalité de la PAC car cette carte n'est plus fabriquée. Echaudés par les PAC, nous pensons nous orienter vers une chaudière à granulés à condensation type easypell de chez Okofen. Cependant, est-il possible de coupler la chaudière à granulés à notre plancher chauffant et à nos radiateurs qui fonctionnaient jussqu'alors avec notre PAC?
Merci
Cordialement

#83 - Xavier (admin) - 15 Février 2021

Bonjour,

L'Ademe précise les choses suivantes concernant les critères d'éligibilité techniques des PAC. Les modèles "sol/sol" (même s'ils sont moins "écologiques" du fait de leur grande quantité de fluide) ne sont pas exclus du dispositif :

"Les pompes à chaleur (PAC air/eau, eau/eau, sol/eau, sol/sol) ayant une efficacité énergétique saisonnière pour le chauffage, calculée avec son appoint électrique ou à
combustible fossile :
▶ ≥ à 126% si elles fonctionnent à basse température ;
▶ ≥ à 111% si elles fonctionnent à moyenne et haute température

Les PAC doivent intégrer une régulation performante (classe IV au moins selon la classification européenne).
Pour obtenir une aide liée au dispositif des CEE, le COP doit être supérieur à 2,5 pour
une installation sur air extrait et 2,4 dans les autres cas."

Il faut contacter un conseiller FAIRE qui pourra vous aiguiller plus finement : 0 808 800 700 (appel et service gratuit).
https://www.faire.gouv.fr/trouver-un-conseiller

A bientôt,

#82 - Capucine - 12 Février 2021

Bonjour,
J'ai une installation géothermique depuis 26 ans et je viens de changer mes 2 générateurs récemment. J'ai fait une demande d'aide Prime énergie mais les sociétés ne reconnaissent pas les PAC avec le fluide R410A, seulement air/air air/eau ou eau/eau mais pas de sol/sol. Pourtant c'est un système écologique, pouvez vous me conseiller ?
Merci d'avance

#81 - Xavier (admin) - 09 Février 2021

Bonjour noel1932,

L'intérêt de la PAC géothermique par rapport à ses homologues "aérothermiques" est que la température extérieure influence assez peu le rendement. Même s'il faut noter que plus on les capteurs sont profonds plus la température est stable (le sol peut être plus froid en surface). Mais une PAC géothermique avec captage horizontal est adaptée en zone H1 (à la différence d'une PAC aérothermique).

Pour le dimensionnement, si on table sur environ 20 W par m², il faudrait une surface de 250 m² (5 000W). Pour réduire cette emprise au sol, on peut imaginer de superposer les capteurs.

Il faudrait contacter une entreprise spécialisée (et comparer éventuellement avec une chaudière à granulés si vous avez de la place pour une chaufferie).

A bientôt,
Remonter

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